Pour les investisseurs boursiers, les dernières semaines ont été plutôt moroses à la Bourse. Plutôt que d’y voir une occasion, la correction de 10 % des principaux indices n’a apporté que la tristesse chez les investisseurs débutants. Mais hier, la Banque Royale a publié ses derniers résultats trimestriels. J’ai eu l’impression d’avoir une bonne soupe au poulet réconfortante entre les mains. Pour les investisseurs, c’est un baume qui nous fait du bien et qui nous rassure dans notre stratégie d’investissement.
Plus de crémage pour la Banque Royale
Les derniers résultats trimestriels de la Banque Royale (TSX : RY) sont simplement fantastiques. Si nous comparons ce quatrième trimestre au même trimestre de l’an dernier, les profits sont en hausse de 16 %. Notons que le trimestre de l’an dernier était déjà très bon. Dans ma chronique à la radio, j’ai d’ailleurs comparé cette hausse à « l’ajout d’une deuxième couche de crémage sur un gâteau déjà incroyable. »
Avec la Banque Royale en Bourse, nous nous attendions à 2,12 $ de bénéfice par action pour le trimestre et nous avons obtenu 2,20 $. Je n’ai qu’un seul mot : wow ! Évidemment, avec une hausse des bénéfices par action, nous devions nous attendre à ce que le prix de l’action explose avec une hausse de 2,5 %. Nous pouvons affirmer sans aucun doute que la hausse des taux d’intérêt au Canada et aux États-Unis a aidé la Banque Royale à enregistrer des bénéfices dans les secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et Gestion de patrimoine. Pour avoir de plus amples détails sur les résultats de ce quatrième trimestre, lisez le communiqué de presse complet disponible ICI.
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La Banque Royale en chiffres
La Banque Royale en Bourse, c’est plus de 84 000 employés et plus de 16 millions de clients répartis dans 36 pays. C’est aussi la plus importante banque au Canada grâce à ses revenus de 40 milliards et des profits qui représentent environ 25 % de ce montant.
Selon J.D. Power, la Banque Royale aurait l’indice de satisfaction de la clientèle le plus élevé parmi les cinq grandes banques canadiennes, et ce, pour une troisième année consécutive. Chef de file au Canada et premier fournisseur de services financiers spécialisés au monde, la Banque Royale occupe une place de choix dans les cinq secteurs commerciaux où elle évolue : Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, Gestion de patrimoine, Assurances, Services aux investisseurs et de trésorerie, et RBC Marché des capitaux.
Voici un graphique de l’évolution du prix de l’action en Bourse de la Banque Royale.
Hausse des taux, hausse des bénéfices
Vous aimeriez certainement connaître la raison de la hausse des bénéfices à la Banque Royale. Et bien techniquement, nous pourrions expliquer la hausse des bénéfices par la hausse des taux d’intérêt qui a permis de dégager une meilleure marge de profit sur les taux. En langage courant, nous pourrions résumer qu’en augmentant les taux d’intérêt à la Banque Royale, celle-ci a pu augmenter les taux aux emprunteurs, mais a augmenté un peu moins les taux payés au déposant. Les marges n’ont jamais été aussi élevées qu’en ce moment. La dernière fois qu’elles l’ont été, c’était au troisième trimestre de 2013.
Cette belle analyse sur l’augmentation des marges est disponible ICI.
La vache à lait de la Banque Royale
En 2015, la Banque Royale a fait l’acquisition de la City National Bank qui est la « banque des vedettes » ou si vous préférez la « banque des riches » aux États-Unis. Elle a acquis cette réputation grâce à ses relations privilégiées avec le monde des arts et des médias. Elle est d’ailleurs la commanditaire principale de la plus grande soirée à Broadway, j’ai nommé les Tony Awards. Je vous l’avais dit que cette banque était chic.
Pour les amateurs de hockey, vous avez probablement reconnu le City National Arena, l’aréna des Vegas Golden Knights. Une entreprise canadienne qui commandite un aréna de hockey aux États-Unis, comme c’est original.
Donc, depuis 2015, la Banque Royale en Bourse déniche des profits supplémentaires grâce à sa vache à lait, la City National Bank. De plus, la division de « wealth management » ou gestion de la santé financière de la Banque Royale s’est encore une fois surpassée à ce trimestre avec une hausse des bénéfices de 13 %. La City National Bank fait partie de cette division et même si elle ne compte que 72 succursales, elle est la 37e banque aux États-Unis.
Prenez 30 secondes pour visiter leur site Web, ça vaut la peine. À la date où cet article sera publié, il y a une publicité sur la page d’accueil de leur site qui mentionne ceci : « Vous cherchez une nouvelle maison ? Nous offrons des prêts hypothécaires jusqu’à 15 millions ». Il n’y a aucun doute qu’ils s’adressent à une clientèle fortunée.
Pour en savoir plus sur la banque des vedettes, consultez cet article.
La Banque Royale en Bourse : que du positif pour l’avenir !
Ce n’est qu’un début pour la Banque Royale en Bourse. C’est ce que j’en conclus lorsque je lis cette citation du directeur financier : « Nous prévoyons des améliorations en 2019 et des marges de profits ». Et la citation du président me dit la même chose : « La Banque Royale regarde pour d’autres acquisitions aux États-Unis bien que nous n’ayons rien annoncé pour l’instant. »
Ce positivisme rend franchement joyeux. C’est Noël en avance cette année !
Y’a de la joie dans les dividendes
Voici l’évolution des bénéfices par action en Bourse et des dividendes trimestriels pour la Banque Royale dans les sept derniers trimestres.
30 avril 2017 | 31 juillet 2017 | 31 octobre 2017 | 31 janvier 2018 | 30 avril 2018 | 31 juillet 2018 | 31 octobre 2018 | |
Bénéfice par action | 1,85 | 1,86 | 1,89 | 1,89 | 2,06 | 2,01 | 2,20 |
Dividende par action | 0,83 | 0,87 | 0,87 | 0,91 | 0,91 | 0,94 | 0,98 |
Remarquez que le dividende a augmenté de 18 % en moins de 2 ans et que le rendement actuel du dividende est d’environ 4 % par année. Sachez que le prochain dividende trimestriel sera de 0,98 $ par trimestre et sera payable le 24 janvier 2019. Si vous avez envie de lire le dernier avis de dividende, allez-y.
La Banque Royale en Bourse : passé, présent et futur
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
Revenu en millions | 29,100 | 30,700 | 34,100 | 35,200 | 38,400 | 40,700 | E 42,000 | E 43,800 |
Bénéfice par action | 5,03 | 5,50 | 6,01 | 6,73 | 6,83 | 7,59 | E 8,50 | E 9,01 |
Dividende par action | 2,22 | 2,46 | 2,76 | 3,04 | 3,20 | 3,40 | E 3,77 | E 4,05 |
E pour estimation
En regardant ce tableau, est-ce que quelque chose vous saute aux yeux ? L’optimisme, les traders, l’optimisme ! Remarquez la confiance des analystes pour les prévisions des bénéfices par action en 2019 et 2020. Ils n’ont pas peur d’être positifs, j’en suis très heureux et vous devriez vous en réjouir aussi.
Simple et payant
Si nous additionnons tout ce qui suit : le dividende qui a augmenté de 18 % en moins de 2 ans, le rendement actuel d’environ 4 % par année, les bénéfices par action de 2,20 $ au dernier trimestre et une explosion dans le prix de l’action avec une hausse de 2,5 %, nous pouvons affirmer sans aucun doute que la Banque Royale fait partie des entreprises à privilégier pour vos investissements. Alors, pourquoi se compliquer la vie alors que quelquefois, les investissements les plus payants sont les plus simples ?
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