Que ceux qui n’ont jamais chialés sur Hydro-Québec lèvent la main! Je crois que peu de mains se sont levées!
Au Québec, nous sommes chanceux dans notre « bulle Hydro-Québec », même si nous nous plaignons régulièrement que l’électricité coûte cher, que ça augmente souvent. Il reste que nous avons le choix entre plusieurs énergies, dont l’électricité, le gaz naturel et le mazout. Ailleurs dans le monde, être au chaud l’hiver coûte beaucoup plus cher!
Le gaz naturel connaît une hausse de tarifs plutôt intense cet automne. Pourquoi?
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Gaz naturel : très forte hausse du prix en France
En France, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a décidé d’augmenter le prix du gaz naturel de 12,9 %. Depuis le 1er janvier 2020 soit 18 mois, le prix du gaz naturel a augmenté de 44 % chez nos cousins. Outch!
La France a besoin de gaz naturel pour le chauffage, ce pays n’a pas autant d’options que nous. De plus, la production de gaz naturel y est quasi inexistante, ce qui fait qu’il doit l’importer à 99 %.
À quand un retour à la normale? Pas avant 2023. D’après la CRE, les prix de gros du gaz naturel pour les produits futurs demeureront élevés cet automne et à l’hiver 2022. Bien qu’une baisse soit attendue au courant du printemps et de l’été 2022, ce n’est qu’en 2023 que les prix reviendront à la normale.
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Extrait de la chronique radio de Mario Lamoureux
Commentaire fait quelques années après la publication (en jaune) : Article publié en octobre 2021, il s’agit d’un excellent exemple d’une nouvelle générale (hausse de tarif) qui peut être très profitable pour un secteur spécifique en bourse. Je vous invite à consulter les graphiques pour visualiser et mieux comprendre cet impact.
Une hausse au Québec aussi
Malgré le choix que nous avons, les Québécois ne sont pas épargnés par cette hausse du prix du gaz naturel en Bourse. D’ailleurs, Énergir a fait la demande à la Régie de l’énergie au printemps dernier pour un ajustement de tarif de 17,58 % pour le gaz naturel.
Il faut dire que le secteur de l’énergie connaît une hausse dans ses dépenses : les tarifs pour le transport et la distribution du gaz naturel ont augmenté. Ce n’est pas juste à l’épicerie que les prix augmentent! Il fallait s’attendre à ce qu’Énergir refile la facture aux clients. Mais restons positifs, il y a eu de nombreuses baisses de tarifs du gaz naturel dans les dernières années. Ce n’est que le juste retour des choses. Un peu comme la gravité : tout ce qui monte doit redescendre!
Comme ce qui est prévu en France, le prix du gaz naturel au Québec se stabilisera éventuellement. En attendant, cette hausse fera très mal aux entreprises, petites ou moyennes, alors que nous sommes encore en pleine pandémie.
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Pourquoi le prix du gaz naturel et du baril sont en haussent à la Bourse?
Laissez-moi vous mettre un peu en contexte.
Dans les dernières années, il y a eu un changement majeur dans le secteur de l’énergie, plusieurs centrales sont passées du pétrole et du charbon à une énergie plus verte : le gaz naturel. Et n’oublions pas le gel sur l’énergie nucléaire. Le secteur de l’énergie a dû faire face à de nombreux défis.
Le dernier hiver a été plus froid de 15 % sur le vieux continent. Ce n’est jamais aussi froid qu’au Canada, direz-vous, mais n’empêche, ils doivent tout de même chauffer leur maison. Et il y a seulement deux grands fournisseurs de gaz naturel en Europe : la Norvège, mais surtout la Russie. C’est presque qu’un monopole!
Sans oublier le redémarrage de l’économie mondiale et le manque de pipeline pour le GNL.
Tous ces événements combinés font augmenter la facture pour le gaz naturel, la pression augmente sur le charbon, l’énergie nucléaire, le mazout… et le prix du baril monte en flèche.
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Conclusion
Dans les 30 derniers jours, il y a eu pas mal d’action à la Bourse.
L’entreprise d’Alberta qui extrait, transforme et commercialise le pétrole et le gaz naturel, Canadian Natural Resources (CNQ), est passée de 39 $ à 46 $ l’action.
Mais je vous conseille les entreprises plus petites, c’est mieux. Enfin, plus excitant.
- Baytex Energy (BTE) qui est passée de 2 $ à 3,50 $ l’action
- NuVista Energy (NVA) qui est passée de 3 $ à 5,10 $ l’action
- Paramount Resources (POU) qui est passée de 12 $ à 18 $ l’action
Le choix ne s’arrête pas là. Les entreprises d’uranium sont assez intéressantes avec des titres comme Cameco (CCO), Denison Mines (DML) ou NextGen Energy (NXE).
Il y a encore une autre option pour l’investissement dans le secteur de l’énergie : le charbon. L’américain avec Arch Resources (ARCH) ou le canadien avec SouthGobi Resources (SGQ) et Morien Resources (MOX).
C’est peut-être le moment de mettre votre énergie à plusieurs endroits pour avoir chaud cet hiver?
Bon, sur note plus sérieuse, le secteur de l’énergie, c’est soit du moyen terme ou du swing trading, ce n’est pas du long terme. Assurez-vous de près d’un support pour un achat. Ces mini-bulles saisonnières sont souvent éphémères. Le risque vaut toutefois souvent la chandelle, car le ratio rendement/risque est assez incroyable. Difficile de résister. Mais S.V.P., appliquez la méthode et la discipline, car le risque est important.
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Bon trading tout le monde!
