Au Québec, nous sommes chanceux d’avoir de nombreux cours d’eau capables d’engendrer une grande quantité d’électricité. Mais pour la majorité des pays dans le monde, et même ailleurs au Canada, l’hydroélectricité n’est pas une possibilité pour produire de l’électricité à grande échelle.
Alors, si produire de l’hydroélectricité n’est pas une possibilité, quelles sont les autres options ?
En voici une : l’uranium. Avant de vous indigner sur cette énergie nucléaire, laissez-moi vous parler de Cameco en Bourse.
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Cameco en Bourse
Saviez-vous qu’au Canada, il y a l’un des plus grands producteurs d’uranium au monde ? L’entreprise Cameco, basée en Saskatchewan, existe depuis 1988, soit depuis 35 ans. Leader canadien en uranium, elle produit 16 % de l’uranium mondial, dispose de près de 200 000 tonnes de réserves et opère à plusieurs endroits dans le monde. Surpris que l’uranium soit produit au Canada ? Pourtant l’Ontario a deux centrales nucléaires en service. Je vous en parle plus loin.
L’entreprise en Bourse Cameco gagnera entre 2,43 milliards et 2,58 milliards de dollars cette année. Une augmentation de quelque 500 millions. Pas mal, non ? Si le titre vous intéresse, Cameco Corporation (CCO.TO), il tourne autour de 58 $ aujourd’hui.
Prenez un moment pour regarder l’image qui suit et remarquer la progression du titre depuis 2020. On peut dire que l’uranium est sur une lancée !
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Voici un graphique sur le prix de l’uranium
Uranium et Ontario
Comme je l’ai mentionné, l’Ontario a fait le choix énergétique de se tourner vers le nucléaire et prévoit construire une nouvelle centrale nucléaire, la première depuis 30 ans. Pas le choix, la demande d’électricité est en pleine croissance chez nos voisins.
Notons qu’il y a déjà deux centrales nucléaires en Ontario : Bruce A et Bruce B. Ce n’est donc pas une nouvelle avenue pour la province, mais plutôt une augmentation de la production en place.
En bâtissant une nouvelle centrale nucléaire, l’Ontario souhaite répondre à la demande croissante d’électricité avec des sources « sans émissions » de gaz à effet de serre. La province compte également se tourner vers le gaz naturel.
Loin d’être d’accord avec ces options, le chef du Parti vert croit plutôt que la province devrait se tourner vers les énergies renouvelables comme l’hydroélectricité, ainsi que l’énergie éolienne et solaire. D’ailleurs, le gouvernement a annulé des projets qui allaient en ce sens pour miser sur le gaz naturel et le nucléaire. Une évaluation environnementale pour déterminer si le projet d’une troisième centrale est faisable débutera sous peu.
Force est de constater qu’un jour ou l’autre, tous les gouvernements auront cette réflexion à avoir puisque la demande pour l’électricité ne fait qu’augmenter. Pour ou contre l’énergie nucléaire ?
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Autres options énergétiques
Qu’en est-il du vent, du soleil et des autres éléments de la nature ? Bien entendu, toutes les formes de production d’énergie ou d’électricité comportent des avantages et des inconvénients. Mais le nucléaire est-il une avenue ? Collectivement, nous avons peut-être encore la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue le 26 avril 1986, en travers du cœur.
À l’ère où l’environnement est plus que primordial pour notre survie, on peut tout de suite oublier le charbon.
Il y a quand même quelques options énergétiques qui se démarquent par des émissions de gaz à effet de serre minimes et des avantages appréciables, notamment les énergies éoliennes et solaires.
Ces possibilités énergétiques ne sont pas nouvelles, mais est-ce que la technologie qui les soutient est mature ? L’avantage principal des éoliennes est la matière première gratuite : aucun gaz à effet de serre quand le vent souffle ! Et on va se le dire, il y a des endroits où le vent souffle beaucoup et fort : la Gaspésie. Bien que cette énergie soit propre, elle n’est pas sans inconvénient, puisqu’elle génère une pollution visuelle et sonore. De plus, le coût des pales étant très élevé, ça prend du temps avant d’avoir un retour sur investissement.
Pourtant, la France s’est lancée et a adopté l’énergie éolienne en 2019. Le parc éolien français a produit 34,1 TWh, soit 6,3 % de la production d’électricité nationale, ce qui représente une progression de 21,2 % par rapport à 2018. C’est encore très marginal comme quantité.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, le Canada a produit 35,56 TWh d’électricité éolienne en 2021, soit 5,5 % du total de sa production d’électricité, et se trouve au 9e rang mondial des producteurs éoliens
Selon ces données, si on a besoin d’électricité, quelles sont les alternatives éprouvées pour produire à très grande échelle, avec une grande efficacité, pour répondre à la demande lors des pointes ? C’est malheureux, mais ce sont encore le charbon, le gaz et le nucléaire qui soutiennent le plus nos besoins en électricité.
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Conclusion
Pour terminer, je n’ai pas nécessairement de conseils, mais je vous laisse l’information qui suit : le titre Cameco en Bourse est à un sommet historique et le prix de l’uranium aussi…
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Bon trading tout le monde !