C’est une grosse nouvelle ce que Desjardins et Banque Nationale ont annoncé dernièrement : les frais de commission pour l’achat et la vente d’actions passent à 0 $.
Ma mère m’a toujours dit qu’il n’y avait rien de gratuit dans la vie. Et bien, quelques fois, ma mère a tort.
Banque Nationale Courtage Direct a été le premier à passer à l’action. Disnat, la plateforme de courtage en ligne de Desjardins, semblait vouloir emboîter le pas à cette tendance plus courante qu’on pourrait le croire. La décision a été officialisée dans les derniers jours : Desjardins Courtage en ligne élimine à son tour les commissions perçues lors des transactions d’actions et de fonds canadiens et américains négociés en bourse (FNB).
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Abolition des frais de courtage
Banque Nationale Courtage direct abolit les frais de commissions sur les actions et fonds négociés en Bourse pour les transactions faites en ligne sur les marchés canadiens et américains. Ils en ont fait l’annonce à la fin août. Ce n’est pas vraiment une surprise puisque ça fait 20 ans que les frais de transactions sur le web baissent. Les experts savaient que les grandes institutions bancaires suivraient le pas éventuellement.
Plus qu’une tendance, l’absence de frais de courtage pour la majorité des courtiers à escomptes aux États-Unis est une réalité depuis 2019.
Dans la prochaine vidéo, je vais faire l’historique et expliquer la raison des frais de courtage en Bourse afin que vous compreniez le pourquoi du comment.
Pour avoir de plus amples informations, vous pouvez lire les articles de La Presse, Les Affaires et Le Devoir, ils ont fait un bon résumé de ces nouvelles.
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Desjardins suit la vague
Depuis 24 mois, c’est une guerre ouverte entre Desjardins et la Banque National sur les frais de courtage de leurs courtiers en ligne. C’est à savoir qui va aller le plus bas. Un limbo entre deux géants pour notre bénéfice.
Un peu comme le Canadien de Montréal et les Hurricanes de la Caroline, c’est poli et courtois, mais bien visible.
Bref, Desjardins Courtage en ligne a analysé le tout avec minutie et suit maintenant la tendance de la gratuité pour ces transactions.
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Les autres courtiers en ligne…
Pour les autres courtiers en ligne, si vous négociez en Bourse avec l’un d’eux, il se pourrait qu’ils aient besoin de quelques semaines pour s’ajuster. Un conseil : laissez la poussière retomber pendant quelque temps. Inutile de transférer toutes vos actions maintenant. En se fiant à ce qui est arrivé dans le passé, l’ensemble des courtiers en ligne devrait suivre le mouvement dans les prochains mois. Soyez patient!
Fin des inégalités entre David et Goliath
Si vous êtes un petit investisseur, sautez sur cette opportunité. Ça représente tout de même une belle occasion pour vous d’effectuer des transactions, vous qui êtes très souvent voire toujours désavantagés.
Je vous donne un exemple concret.
Avant l’abolition des frais de courtage, si le petit investisseur effectuait une transaction d’achat de 100 actions à 5 $ pour un total de 500 $, il était facturé 6,95 $ à l’achat et un autre 6,95 $ à la vente. Ce qui représentait des frais de 2,7 % sur 500 $. C’est sur une seule transaction… Si vous faites cette même transaction de 500 $ à plusieurs reprises dans l’année en swing trading, disons 10 fois dans l’année, ces frais représenteraient 27 % sur votre capital.
Je répète : 27 % juste en frais sur votre capital. Vous êtes mieux d’être un bon trader parce que ça va coûter cher!
Reprenons ce même exemple, mais cette fois avec un grand investisseur. Avant l’abolition des frais de courtage, s’il effectuait une transaction de 10 000 actions à 5 $ pour un total de 50 000 $, il était facturé à 0,027 % de son investissement. Une dizaine de fois la même transaction dans l’année représentait 0,27 %.
Cet exemple soulève un autre type d’inégalité : celui qui souhaitait réussir en Bourse dans l’investissement à court terme avait drôlement plus de difficulté à y parvenir.
Avec cette nouvelle tarification (ou cette absence de frais de courtage), les inégalités entre les classes d’investisseurs n’existent plus. Tous les investisseurs, petits et grands, ont maintenant la possibilité de réussir en Bourse. Peut-être que Karl Marx aimerait ce type de capitalisme!
Bon, ce n’est pas parce que c’est gratuit qu’il faut faire n’importe quoi!
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Bon trading tout le monde!
