Les meilleurs titres de cannabis au Canada en 2018

Voici la nouvelle liste des meilleurs titres de cannabis au Canada pour 2018

Le cannabis et la bourse au canada en 2018

Ceux qui suivent mon blogue s’en souviennent sûrement, à l’été 2017, j’avais publié un article intitulé : «  Les 12 meilleurs titres de cannabis ».

Ce dernier, qui a été repris par plusieurs blogueurs et quotidiens du Québec (comme la Tribune de Sherbrooke), a connu un énorme succès.

Pourquoi ? Parce que les coups de cœur mentionnés se sont révélés être très intéressants; les valeurs des sociétés de production de cannabis à des fins médicales ont grimpé en flèche à la Bourse de Toronto.

Or, en date du 20 avril 2018, soit près de 1 an plus tard, on peut se demander s’il est encore pertinent d’investir dans les titres de cannabis au Canada.

Pour répondre à cette question, je vais porter une attention particulière aux titres qui risquent fort probablement de devenir les leaders du secteur, puis j’établirai si le prix actuel est trop haut afin de tenter d’établir une méthode d’évaluation pour déterminer quelle entreprise est une meilleure aubaine.

Finalement, je vais terminer par vous expliquer comment, personnellement, j’ai l’intention de transiger les titres de cannabis en 2018. Bref, autant vous dire qu’il y a des heures de travail dans cet article, alors bonne lecture !

Note: Commentaire de Janvier 2023… Ouf! Comme cette article à mal vieillit. Les réglementions, la publicité et la croissance tout à changé.  Je conserve toutefois car c’est pédagogique. 

L’évolution des titres depuis l’article du 4 juillet 2017

Avant toute chose, je veux analyser l’évolution des titres que je présentais dans l’article de 2017, autant mes coups de cœur que les autres. Vous verrez que parmi ces 10 derniers, il y a eu quelques déceptions et quelques succès formidables.

Quelques observations pédagogiques en chiffres

1. Pour ceux qui n’étaient pas encore convaincus que certains secteurs connaissent des mouvements massifs et unidirectionnels – comme cela est expliqué dans le programme de formation à moyen terme –, je crois que la preuve est faite.
2. Aucun des titres n’a eu une hausse de moins de 50% jusqu’au sommet ;
3. 13 titres sur 15 ont plus que doublé une fois leur sommet atteint ;
4. 11 titres sur 15 ont plus que triplé une fois leur sommet atteint ;
5. 5 titres sur 15 ont multiplié par 5 une fois leur sommet atteint ;
6. Tous les titres ont fait leur sommet en janvier 2018 ;
7. Depuis leur sommet, ils sont tous en correction d’environ 50%
8. Leur valeur est actuellement supérieure à leur prix de recommandation (exception faite de 2 titres).

Le concept est bien expliquer dans la première formation vidéo de ce cours qui est offerte en échantillon pour tous. Analyse fondamentale – Le facteur fondamental le plus important en Bourse est le secteur.

Quelques observations pédagogiques sur le critère de sélection

1. Remarquez bien que les titres de l’article originel de 2017 étaient tous classés dans l’ordre, soit en fonction de l’argent au compte de banque. On mentionnait qu’il s’agissait du critère le plus important à tenir en compte. Je vous invite vivement à relire l’article en question pour savoir pourquoi.
2. Remarquez que, dans les 5 coups de cœur, les 3 premiers titres qui avaient plus de 100 millions au compte de banque ont mieux performé que les 2 autres ;
3. Remarquez que, dans les 10 autres recommandations, ce sont les 5 derniers titres qui ont connu les chutes les plus importantes après le sommet… et qui se dirigent lentement vers la voie de garage.

Quelques observations pédagogiques pour les anciens étudiants, si vous avez suivi le programme de formation à moyen terme, vous avez probablement fait l’une des deux choses suivantes avec les coups de cœur mentionnés :

1. Vendu, à la mi-janvier, avec le croissant des deux moyennes exponentielles 5 et 20. Il est vrai que le titre FIRE vous a donné plus de fil à retordre en 2017… Après tout, rien n’est parfait ;
2. Vendu des positions de façon graduelle (en 4 fois) avec le croisement des cinq moyennes mobiles – comme expliquer dans la formation sur comment transiger des bulles spéculatives. Personnellement, je crois que cela était la meilleure des solutions.
3. Pour ceux qui n’ont pas suivi le programme de formation à moyen terme, je vous invite à observer les croisements des moyennes exponentielles 5 et 20 sur les graphiques des coups de cœur à la mi-janvier. Il s’agit d’une véritable œuvre d’art ! Pour être franc, après 25 ans de trading, je suis encore ébloui par le Death cross sur deux moyennes.

Bon… Toutes ces observations sont faites sur le passé. Voyons voir ce que nous devons en retirer pour l’avenir !

Réévaluons nos positions en Cannabis en 2018

Les bonnes nouvelles

Commençons par les bonnes nouvelles : la légalisation du cannabis au Canada suit encore le calendrier prévu. L’objectif demeure de débuter les ventes pour le 1er juillet 2018.

Évidemment, il y a un peu d’ombrages au tableau, mais il n’y a rien de dramatique. Par conséquent, les provinces se préparent à la vente et elles ont même commencé à signer des ententes d’achat avec les différents producteurs canadiens.

Ces derniers ont d’ailleurs investi massivement dans des serres et des équipements afin d’être prêts à fournir à la demande. Si vous voulez connaître tous les détails concernant le projet de loin sur la légalisation du cannabis, je vous conseille de consulter cette page : https://www.canada.ca/fr/services/sante/campagnes/depot-projet-loi-cannabis-questions-reponses.html.

Contrairement à l’article précédent publié en 2017, n’achetez pas les premiers titres immédiatement. Lisez plutôt le présent article jusqu’à la fin, car la situation est un peu plus compliquée que l’an dernier.

L’argent est le nerf de guerre… comme dans le secteur de la technologie à la fin des années 1990

Encore une fois, pour la survie des entreprises, je crois qu’il est essentiel d’avoir un compte en banque bien rempli pour survivre à long terme. Comme je l’expliquais dans le précédent article, on est dans une situation identique à celle du secteur de la technologie dans la fin des années 1990.

L’important, ici, ce n’est pas la capacité de production, le nombre de serres, le nombre de pieds carrés, la grosseur de l’équipe de gestion ou la bonne façon de cultiver le cannabis. Non. L’important, c’est d’avoir suffisamment d’argent pour réaliser le projet.

C’est bien simple, les producteurs doivent partir à zéro, dans des délais inexistants, et ce, pour la simple et bonne raison qu’ils veulent être prêts en même temps que leurs concurrents. Or, pour respecter ces contraintes, il faut que l’argent coule à flots…

De l’argent pour la publicité

En lisant le projet de loi, on constate que la publicité liée au cannabis va être autorisée. En effet, la loi va autoriser les producteurs à faire de la publicité INFORMATIVE.

En d’autres mots, ils vont pouvoir renseigner les consommateurs sur les renseignements factuels de leur cannabis, tels que les ingrédients utilisés et la teneur en THC et CBD.

Ce sont ces informations qui vont permettre aux consommateurs de distinguer les différentes marques qui seront autorisées à la vente. Évidemment, il va de soi que toutes ces publicités ne seront autorisées que dans les publications ou les lieux qui sont inaccessibles aux jeunes. En effet, le projet de loi sur la légalisation du cannabis prévoit des restrictions quant à plusieurs types de promotion. Voici la liste des interdits concernant la publicité :

1. La promotion visant à attirer les jeunes
2. La promotion comprenant des renseignements faux, trompeurs ou mensongers;
3. La promotion de commandites et les témoignages professionnels d’appréciation et d’endossement ;
4. La promotion à l’aide de représentation de personnes, de célébrités, de caractères ou d’animaux.

Mais bon, ce qui est important à retenir ici, c’est que la publicité sera autorisée. Il faut donc s’attendre à des campagnes publicitaires avec des budgets gigantesques afin de faire connaître sa marque pour se différencier des autres. Or, ceci devrait se faire dès le début, soit pendant qu’il et encore facile d’influencer les clients potentiels, car ceux-ci n’auront encore aucune préférence au moment des premières ventes.

J’ai fait un petit test pour me convaincre de l’impact de la publicité sur les ventes : j’ai demandé à quelques connaissances – incluant ceux qui consomment déjà du cannabis – de me nommer au moins 3 marques de cannabis qu’ils ont l’intention d’acheter à la SQDC (Société Québécoise de Cannabis).

Or, la plupart d’entre elles n’en avaient absolument AUCUNE idée. Posez-vous la question à vous-même : êtes-vous capable de me donner le nom de 3 marques de cannabis ? J’en doute fort… Et c’est pourquoi investir dans la publicité est aussi important.

MAIS, qui dit publicité, dit argent. Et de la publicité, les producteurs vont devoir en faire beaucoup, beaucoup pour se faire connaître, ce qui veut dire qu’ils auront besoin de beaucoup, beaucoup d’argent.

De l’argent pour être en mesure de supporter les pertes

Comme dans le cas de Google ou de Facebook, l’important, au début, ce ne sont pas les profits, mais bien de prendre le marché et de devenir un leader.

Edwin Must a bien compris cela avec Tesla…

En d’autres mots, les sociétés vont avoir besoin d’argent pour supporter les pertes. De plus, avec tous les investissements faits dans les serres, certains anticipent que la capacité de production sera supérieure à la demande, ce qui créera une pression à la baisse sur le prix de vente au distributeur. C’est à surveiller.

Que conclure de tout ça ?

J’ai donc fait un peu de ménage dans la liste que j’avais publiée dans mon article précédent.

Je sais qu’il existe de nombreuses compagnies, mais j’ai délibérément éliminé tous les titres qui n’avaient pas AU MINIMUM 4 millions de dollars dans leur compte en banque.

Pourquoi ?

Et, je vais être franc, j’aurais également éliminé ceux qui avaient un minimum au compte en banque beaucoup plus haut. Toutefois, pour que l’article soit complet et pour vous donner des points de comparaison, j’ai décidé de les inclure.

La projection des ventes dans 2 ans pour les entreprises de cannabis

Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais, pour moi, la projection des ventes est l’un des éléments qui m’empêchent souvent de dormir la nuit. Les chiffres ci-dessous s’appuient sur la compilation des analyses effectuées par Thomson Reuters, une entreprise experte en la matière.

Toutefois, j’ai franchement l’impression que ces estimations sont aussi solides qu’une prévision météorologique faite aujourd’hui pour… le 12 mai 2066. C’est facile à affirmer, mais très difficile, voire impossible, à vérifier.

Et, si vous voulez mon avis, j’ai l’impression que certains sont beaucoup, beaucoup trop optimiste. On reproduit, avec les estimations concernant les ventes de cannabis, ce qui a été fait pour la plupart des chiffres des nouvelles compagnies de technologies dans les années 1990.

Or, le chiffre de la projection des ventes dans 2 ans est un élément extrêmement important en ce moment, même beaucoup plus que lorsque j’ai écrit mon article l’an dernier.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’aujourd’hui, les titres ont connu une ascension spectaculaire et qu’il nous faut nous poser la question suivante : y a-t-il encore du potentiel à la hausse ? Et si oui, de combien ? Ou si non, sommes-nous dans une bulle à un prix beaucoup trop haut ?

Le modèle d’évaluation des titres de cannabis

Dans le programme de formation à long terme, on vous propose une évaluation basée sur le dividende et sur les profits. Mais, dans le cas qui nous intéresse ici, ces entreprises ne génèrent pas de profits … et encore moins de dividendes. Alors, il est inutile d’employer ce type d’investissement.

Et si on utilisait Benjamin Graham et la théorie des actifs ? Franchement, je ne vois pas comment on pourrait faire. Même chose avec Buffet et la croissance des profits : il n’y a pas de profits, alors on oublie cette méthode.

En fait, tous les modèles que j’ai appris ou qui sont utilisés par un analyste sont inefficaces et ont tendance à identifier ces titres comme beaucoup trop dispendieux.

Il nous faut donc être créatifs ici. Pour ce faire, on va se baser sur les estimations ventes. Non, non, ne me lancez  pas des tomates. Laissez-moi deux minutes pour vous expliquer ce que j’entends par là. Et non, je n’enseigne pas ceci dans les formations que vous trouverez sur Bourse101, car ce n’est pas assez solide. Toutefois, pour ce cas-ci, on fait avec ce que l’on a !

Alors, utilisons comme exemple le titre Hydropothicaire (THCX).

Voici ma chronique radio du 12 avril 2018 sur Hydropothicaire

Cette entreprise canadienne vient tout juste de signer une entente pour devenir un fournisseur privilégié de la SQDC (Société Québécoise de Cannabis), et ce, pour les 5 ans à venir. Ils vont donc distribuer leur produit dans leurs 20 succursales.

Vous pouvez consulter l’entente en cliquant sur ce lien-ci.

Cette entente prévoit des ventes de 20 tonnes pour la première année, de 35 tonnes pour la deuxième et de 45 tonnes pour la troisième. Faisons un peu de mathématique :

1 tonne = 1 000 kg et 1 000 kg = 1 000 000 g

Le 11 avril 2018, Sébastien St-Louis, le président de Hydropothicaire a confié à Julien Arsenault, un journaliste de La Presse, que le prix de vente à la SQDC serait de 5,40 $.  La SQDC prévoit proposer le produit au public à un prix variant entre 7 $ et 9 $ le gramme. Continuons donc notre petit calcul pour établir les ventes de Hydropothicaire pour le Québec :

Première année : 20 tonnes = 108 millions de vente

Deuxième année : 35 tonnes = 189 millions de vente

Troisième année : 45 tonnes = 243 millions de vente

Et ces chiffres, c’est sans compter les ventes qui se feront dans la grandeur du Canada et, peut-être un jour, dans le reste du monde.

(Roulement de tambour)

Quelle était la prévision des ventes estimées pour Hydropothicaire d’ici 2 ans ? La réponse : 128 millions de dollars.

Important dans 2 ans corresponds à la premières années du contrats.  (On est toujours en retards avec les états financiers)

Étant donné que les états financiers ne sont pas exactement à la date du début du contrat, cette prévision me convient parfaitement ! J’ai donc l’impression que les projections de vente dans 2 ans sont correctes… enfin… aussi correctes que puissent être des ventes d’un nouveau produit offert à une clientèle qui n’en a jamais acheté de façon légale…

Et je respire un peux mieux…

Étudions un peu plus le modèle d’évaluation

Ce qui est important de comprendre ici, c’est qu’avec ces calculs, j’essaie de déterminer si le prix actuel est absurde ou non.

Je veux savoir s’il est beaucoup trop haut – ce qui ferait que l’on serait dans une bulle – ou si, au contraire, il est beaucoup trop bas – et donc, qu’il s’agit d’une aubaine. Je tiens à vous préciser que ce modèle d’évaluation n’a pas pour but de prévoir une hausse ou une baisse de 30 %, mais bien d’étudier un mouvement beaucoup plus large.

Pour rester dans la thématique, je vais encore utiliser l’exemple de Hydropothicaire. Imaginons que l’entreprise ne fera que ses ventes au Québec (si c’est le cas, le directeur des ventes mérite de prendre la direction de la porte, mais bon, restons avec cette hypothèse). Comme on l’a vu plus haut, la prévision des ventes est de 45 tonnes dans 3 ans, ce qui représente des ventes de 243 millions.

La capitalisation boursière de Hydropothicaire est de 633 millions. (La capitalisation boursière est un calcul simple, c’est le nombre d’actions multiplié par le prix.)

Si on divise la capitalisation boursière par les ventes de 633 millions avec les ventes estimées dans 2 ans qui sont de 128 millions (voir plus bas), on obtient 4,9 fois les ventes.

Si vous faites le calcul avec toutes les autres entreprises citées plus bas, vous obtiendrez des chiffres variant entre 4 et 32 fois les ventes pour 2019 !!! Eh oui, Canopy Growth Corp. (WEED) est à 17 fois les ventes dans 2 ans… j’en ai le vertige tellement c’est haut!

Évidemment, les ventes devraient progresser pour 2020 et 2021…

En effet, si on utilise encore Hydropothicaire, qu’on utilise le contrat du Québec pour faire une projection sur 3 ou 4 ans on obtient 243 millions de ventes, si on divise la capitalisation boursière par ces ventes on obtient  2,5 fois les ventes DANS 3 OU 4 ANS. Ces chiffres sont, à mon avis, tout à fait acceptables et logiques DANS 3 OU 4 ANS, je répète pas aujourd’hui mais dans 3-4 ans !  Je vous rappelle qu’on utilise que les ventes faites au Québec dans notre exemple.

Pour vous donner des points de comparaison plus concrets, je vais utiliser des entreprises bien connues.

Pour Saputo et Maple Leaf Food (des entreprises d’aliments de consommation), on parle de 1 fois les ventes. Pour Google et Amazon (des entreprises de technologie), on parle de 8 fois les ventres pour la première et de 5 fois les ventes pour la deuxième. Continuons avec les entreprises de tabac : British American Tobaco est à 8 fois ses ventes, alors que Aitria est à 6 fois ses ventes.

Donc on vise un chiffre entre 1 et 8 à long terme.

Tout cela est très logique, car la profitabilité d’un producteur de cannabis risque d’être de loin supérieure à long terme que celle des entreprises du secteur alimentaire. Pareillement, il serait douteux que le secteur du cannabis surpasse de gros noms comme Google long terme.

Qu’est-ce qu’il faut conclure de tout ça ? C’est que la valeur actuelle de Hydropothicaire (qui est établie à 2,5 fois les ventes dans 3-4 ans) n’est pas affreusement trop haute, ni affreusement trop basse.  En d’autres mots, le prix d’aujourd’hui est justifié par les ventes dans 3-4 ans établi par le contrat avec Québec.

Si l’on fait le calcul pour les autres titres que je présente plus bas, on constate que l’on obtient des chiffres similaires à ceux de Hydropothicaire. Pour cette raison, je ne crois pas à une stratégie d’achat et de conservation à long terme pour les entreprises de cannabis en 2018, les titres ne sont plus des aubaines contrairement à 2017.

Je ne crois pas non plus que des ventes à découvert soient justifiées pour de l’investissement à long terme.

Oui mais…

OUI MAIS… Les ventes seront beaucoup plus haute car ce calcul est basé sur le Québec… Humm peut-être…

OUI MAIS… Les ventes peuvent-être beaucoup plus basse si le marché au noir ajuste ces prix… Humm peut-être…

OUI MAIS… Les ventes peuvent-être beaucoup plus basse si la culture a domicile est permise et populaire… Humm peut-être…

OUI MAIS…Des prévisions de 3-4 ans sur des ventes théoriques c’est aussi solide que l’astrologie…  Humm peut-être…

Alors?

Alors ça va être un 3 ans plutôt Rock and Roll dans le cannabis

Encore une fois, si l’on utilise le titre Hydrophoticaire – qui a des ventes actuelles de 4 millions par an et dont la projection dans 2 ans montre que les ventes vont exploser à 128 millions. Cela représente 32 fois les ventes en 2 ans.

Pour toutes les entreprises d’expérience – comme Saputo ou Maple Leaf Food –, ce serait un défi TI-TA-NES-QUE de multiplier ses ventes par 32. Alors, imaginez ce que cela signifie pour une entreprise qui n’a aucune expérience encore…

On ne parle pas non plus de Google ou Facebook ici, ce n’est pas “scallables” où il suffit simplement d’ajouter des serveurs. Non. Les entreprises de cannabis DOIVENT produire un produit, le mettre en boîte et le livrer partout au pays. C’est aussi compliqué que le fromage de Saputo.

Pour faire plus simple, pour certaines entreprises, il va y avoir des ventes et des résultats financiers exceptionnels, tout comme une croissance à faire rêver. Cela va faire exploser certains titres à la hausse.

Mais, d’un autre côté, il va y avoir des erreurs d’exécution et de planification ainsi que des dépenses imprévues. Il va y avoir des chiffres de vente qui ne seront pas rencontrés, des scandales de président sans expérience et des chutes de prix des actions qui vont tomber comme des roches.

Et tout ça, c’est sans compter tous les facteurs externes que l’entreprise ne peut pas contrôler, comme l’incapacité des provinces à faire les ventes prévues ou, au contraire, la surcapacité de celles-ci à vendre beaucoup plus.

Et imaginez si à la prochaine élection fédérale en 2019, les Canadiens décident d’élire un gouvernement conservateur… Ouf…

Un autre point à un pas oublier, c’est que, pour l’instant, on prend pour acquis que toutes les entreprises vont construire des marques de commerce de force égale… ce qui est fort douteux. Comme dans tout domaine, il va y avoir des gagnants, mais aussi des perdants.

En résumé, au prix actuel, on ne dénote pas d’aubaine évidente. Il n’y a pas non plus d’achat à conserver pour la vie… Et si jamais les ventes ne sont pas comme prévues, cela veut dire qu’ils sont TOUS beaucoup trop dispendieux.

Bref, il y a plus de downside que de upside… mais il y a certain upside exponentiel car il y a peut-être un Amazon ou un Netflix dans le lots…

Alors, on fait quoi pour transiger un titre de cannabis ?

Mon conseil sera très simple, ce n’est plus du “buy and hold”, c’est maintenant parfait pour l’investisseur de cycle: appliquez mot à mot la méthode présentée dans la formation à moyen terme. Voici un petit résumé de 20 heures de cours en 4 lignes :

1. Exposez-vous à un potentiel extraordinaire
2. Obtenez le meilleur ration rendement / risque possible à l’ouverture de la position
3. Achetez sur des creux.  Ce qui limite votre risque au maximum. Prenez-vos pertes s’il sont brisés!!!
4. Ne limitez pas vos gains.Utiliser un système de sortie sans émotion quand votre gain dépasse le 30%.
5. Discipline est le mot magique à garder en tête.

Le principe est expliqué ici.  La première formation vidéo de ce cours qui est offerte en échantillon

Contrairement à 2017, une autre façon de procédé serait de travailler de cycle beaucoup plus court et de faire du swing trading. C’est à dire des transactions de 1 à 20 jours. Probablement avec un 909 ou la stochastique. La première formation vidéo de ces cours qui est offerte en échantillon. N’oublier de valider la tendance haussière.

Les 16 meilleurs titres de cannabis au Canada en 2018

Et voici ce que vous attendiez tous : ma nouvelle liste de coups de cœur pour les titres qui risquent d’avoir LES CYCLES les plus importants dans les prochains mois.  Important je n’ai pas dit hausse mais cycles.

1. 1. Aurora Cannabis (ACB sur Toronto)
      

      Capitalisation boursière : environ 3,7 milliards
      Ventes actuelles : 31 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : Croissance estimée à 314 millions
      Solde du compte en banque : 428 millions

      Basée au Canada, cette société aspire à produire le cannabis médical le plus propre et le plus sûr disponible sur le marché. Aurora Cannabis

   2. Hydropoticaire (THCX, maintenant HEXO)

      Capitalisation boursière : 638 millions
      Ventes actuelles : 4 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : 128 millions
      Solde du compte en banque : 264 millions
      Le prix est à 5 fois les ventes dans 2 ans

      Hydropoticaire (THCX) est un producteur et un distributeur de cannabis au Canada. Sa serre est actuellement de 1,3 million pieds carrés et sa production actuelle est de 108 000 kg. Ce producteur a déjà signé une entente afin de devenir le fournisseur privilégié de la SQDC (Société Québécoise de Cannabis) pendant au moins 5 ans. Il s’agit du seul producteur majeur au Québec. Hydropoticaire

   3. Canopy Growth Corp. (WEED)

      Capitalisation boursière : environ 5,4 milliards
      Ventes actuelles : 79 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : croissance estimée à 319 millions pour 2019
      Solde du compte en banque : 237 millions
      Le prix est à 17 fois les ventes dans 2 ans

      Anciennement connu sous le nom de Tweed marijuana inc., Canopy Growth Corp. (WEED) se concentre sur la production et a vente de marijuana au Canada, et ce, que ce soit à des fins médicales ou récréatives. Avec l’acquisition de Vert Cannabis à Saint-Lucien et l’introduction récente de Vert Mirabel, cette société s’est assuré une forte présence au Québec. En fait, elle est considérée comme l’une des plus grandes entreprises canadiennes de marijuana. Canopy Growth

   4.  Aphria Inc. (APH)

      Capitalisation boursière : environ 2 milliards
      Ventes actuelles : 25 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : croissance estimée à 229 millions pour 2019
      Solde du compte en banque : 171 millions
      Le prix est à 9 fois les ventes dans 2 ans

      Aphria Inc. (APH) est l’un des producteurs les moins chers du Canada, puisqu’elle utilise la lumière du soleil comme principale source de croissance. Cette société produit, fournit et vend du cannabis à des fins médicales. Elle s’est d’ailleurs engagée à fournir du cannabis médical de qualité pharmaceutique et à prodiguer des soins supérieurs aux patients. Aphria

   5. SupremePharma (FIRE)

      Capitalisation boursière : Environ 375 millions
      Ventes actuelles : 3 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : croissance estimée à 81 millions pour 2019
      Solde du compte en banque : 77 millions
      Le prix est à 5 fois les ventes dans 2 ans

      Produisant de la marijuana sous la bannière 7Acres, cette société canadienne exploite une serre (située à Kincardine, en Ontario) d’environ 342 000 pieds carrés. SupremePharma

   6. MedReleaf (LEAF)

      Capitalisation boursière : 1,5 milliard
      Ventes actuelles : 42 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : 143 millions
      Solde du compte en banque : 114 millions
      Le prix est à 10 fois les ventes dans 2 ans

      MedReleaf (LEAF) est une société canadienne qui exerce ses activités à titre de producteur autorisé de produits pharmaceutiques à base de cannabis. La société produit et vend des produits de cannabis séchés, de l’huile de cannabis ainsi que des capsules d’huile de cannabis. MedReleaf

   7. OrganiGram Holdings (OGI)

      Capitalisation boursière : environ 438 millions
      Ventes actuelles : 6 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : croissance estimée à 106 millions pour 2019
      Solde du compte en banque : 27 millions
      Le prix est à 4 fois les ventes dans 2 ans

      Installée à Moncton, au Nouveau-Brunswick, cette société canadienne se spécialise dans la production de marijuana médicale biologique. OrganiGram Holdings

   8. Emblem Corp (EMC)

      Capitalisation boursière : environ 129 millions
      Ventes actuelles : 2 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : croissance estimée à 13 millions
      Solde du compte en banque : 16 millions
      Le prix est à 10 fois les ventes dans 2 ans

      Producteur agréé de cannabis médical, Emblem Corp. (autrefois Saber Capital Corp.) s’implique dans la culture agricole de ce produit. Emblem

   9. Abcann Global (ABCN)

      Capitalisation boursière : 258 millions
      Ventes actuelles : 2 millions pour les 12 derniers mois
      Projection des ventes dans 2 ans : 10 millions
      Solde du compte en banque : 43 millions
      Le prix est à 25 fois les ventes dans 2 ans

      Abcann Global (ABCN) est une société canadienne qui exerce ses activités à titre de producteur de cannabis canadien. ABcann

   10. The Cronos Group (CRON)

       Capitalisation boursière : environ 1,2 milliard
       Ventes actuelles : 2,9 millions pour les 12 derniers mois
       Projection des ventes dans 2 ans : croissance estimée à 37 millions
       Solde du compte en banque : 16 millions + 100 millions à venir
       Le prix est à 32 fois les ventes dans 2 ans

       Cronos Group (CRON) est une société de cannabis présente sur 4 continents. Elle exploite 2 producteurs qui sont sous licence canadiennes, et ce, en propriété exclusive. Cette société se concentre sur la création d’un portefeuille de marques emblématiques internationales ainsi que sur le développement de la propriété intellectuelle. Cronos Group

   11. Emerald Health Therapeutics (EMH)

       Capitalisation boursière : environ 500 millions
       Ventes actuelles : 0,9 million pour 2017
       Projection des ventes dans 2 ans : aucun estimé de croissance disponible jusqu’à ce jour
       Solde du compte en banque : 44 millions
       —

       Productrice de cannabis séchés et d’huiles de cannabis à usage médical, cette société est basée en Colombie-Britannique. Emerald Health

   12. Maple Leaf Green World Inc. (MGW)

       Capitalisation boursière : environ 112 millions
       Ventes actuelles : 0,4 million pour les 12 derniers mois
       Projection des ventes dans 2 ans : aucun estimé de croissance disponible jusqu’à ce jour
       Solde du compte en banque : 4 millions
       —

       Maple Leaf Green World inc. est une société canadienne axée sur l’écoagriculture et les énergies renouvelables dans l’industrie de l’environnement. Maple Leaf Green World

   13. Newstrike Resources Ltd. (HIP)

       Capitalisation boursière : 487 millions
       Ventes actuelles : aucun revenu pour les 12 derniers mois
       Projection des ventes dans 2 ans : information non disponible
       Solde du compte en banque : 5 millions
       —

       Il s’agit d’un producteur agréé de cannabis médical installé à Brantford, en Ontario.

       Cannabis Wheaton Income (CBW)

       Capitalisation boursière : 606 millions
       Ventes actuelles : 0,2 million pour les 12 derniers mois
       Projection des ventes dans 2 ans : information non disponible
       Solde du compte en banque : 26 millions
       —

       Anciennement connue sous le nom de Knightswood Financial Corp., Cannabis Wheaton Income Corp. Est une société d’investissement basée au Canada qui vise à procurer aux investisseurs des rendements par le biais de flux et d’appréciation du capital dans l’industrie canadienne du cannabis. Cannabis Wheaton

   14. Cannabix Technologies (BLO)

       Capitalisation boursière : 149 millions
       Ventes actuelles : aucune vente
       Projection des ventes dans 2 ans : information non disponible
       Solde du compte en banque : 8 millions
       —

       Il s’agit d’une société qui développe un alcootest qui détecte le THC et qui sera utilisé par les forces de l’ordre. Selon ses dires, les essais préliminaires effectués sur des sujets humains ont produit d’excellents résultats. Toutefois, la société note des pertes de 3,7 millions en 2017 et aucune vente n’est encore établie. Suivez l’évolution du compte de banque ici. On est dans une course contre la montre. Cannabix Technologies

   15. Quadron Cannatech (QCC)

       Capitalisation boursière : 21 millions
       Ventes actuelles : 1,5 million
       Projection des ventes dans 2 ans : information non disponible
       Solde du compte en banque : 5 millions
       —

       Cette société de solutions automatisées d’extraction et de traitement fournit des équipements, des produits et des services auxiliaires qui sont conçus pour répondre aux besoins et aux exigences complexes des participants autorisés de l’industrie du cannabis en Amérique du Nord. Quadron Cannatech

    

2. Conclusion

3. Dans la liste, j’ai préféré les titres qui étaient un peu plus solides, donc ceux qui ont peut-être un peu moins de potentiel. Toutefois, ce qui est important, c’est de tenir en compte qu’il sont tous très haut et qu’il faut limité le risque. Évidemment, je vous rappelle que ces chiffres sont très hypothétiques et que j,ai probablement fait une erreur ou deux alors double vérifier le tout…
4. Si vous souhaitez maximiser vos chances de rentabiliser vos investissements, n’hésitez pas à suivre l’une des formations en ligne offertes par l’école de bourse en ligne Bourse101. Celles-ci vous aideront à prendre les décisions les plus optimales possible en fonction de vos attentes et de votre profil d’investisseur. Sur ce, je vous souhaite un excellent trading