Avec la crise et les bouleversements auxquels nous faisons face actuellement, j’ai pensé vous faire un résumé de la correction généralisée en Bourse.
Sans surprise, nous savons que les corrections sur les marchés boursiers se poursuivent. En un mois, le Dow Jones a chuté de 32 %. Cette diminution est majeure! Quant à l’indice de Toronto, il est en baisse de 34 %. Du jamais vu!… enfin du jamais vu depuis 2008!
Le pourquoi
Pourquoi une baisse aussi intense en si peu de temps? Plusieurs investisseurs, moi le premier, anticipent le fait que les mesures de confinement réduiront grandement la performance économique.
Il est de plus en plus évident que nous nous dirigeons vers une récession. La question à laquelle personne ne peut répondre est la suivante : la récession sera-t-elle de courte ou de longue durée? Ça reste encore à déterminer, personne ne peut prévoir ce qui arrivera dans les prochaines semaines voire les prochains mois!
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Article en trois sections
Cet article sera divisé en trois sections : les titres les plus affectés par la présente correction, ceux qui le sont moins et finalement, ceux qui ont eu une position performante et ceux qui sont en hausse.
Les pourcentages suivants sont basés sur le sommet que ces titres ont atteint il y a environ cinq semaines. Pour vous aider à vous situer dans le temps, c’était vers la Saint-Valentin. J’espère que ça ne vous brisera pas le cœur!
1. Titres les plus affectés par la correction actuelle : baisse de plus de 50 %
Secteur du voyage :
Il est évident que les titres dans le domaine de l’aviation, de la location de voiture, des croisières, hôtellerie et casino sont grandement affectés. Pour bien comprendre l’ampleur de la correction, observez l’indice américain de voyage et plaisir, le Dow Jones U.S. Travel and Leisure Index ou DJUSCG est en baisse de 50 %. La moyenne des titres de ce secteur est donc en baisse de 50 %.
Consommation non essentielle (discretionary) :
Les entreprises de ce secteur ont des produits qui sont considérés comme non essentiels, cet achat pourrait être facilement reporté. Un bel exemple est votre table de cuisine. En cette période d’incertitude et de coronavirus, vous avez plusieurs d’idées, mais sûrement pas celle de feuilleter des magazines pour choisir une nouvelle table de cuisine. Un autre exemple : la peinture. Si vous perdez votre emploi et avez de la difficulté à payer le loyer, peinturer la cuisine ne sera pas votre priorité. Dans cette optique, des titres comme Harley-Davidson et Lowe’s ont baissé de 50 %.
Énergie verte :
Les titres d’énergie verte étaient dans une bulle à la hausse. Dans un contexte de ralentissement économique, la bonne conscience est souvent la première à être sacrifiée. Surtout que l’énergie fossile est en chute libre. Voici quelques exemples : Tesla est en baisse de 62 %, c’est 564 $ plus bas que son sommet. Wow! J’ai aussi observé l’Invesco Solar ETF (TAN), un ensemble d’entreprises dans l’énergie solaire en baisse dramatique.
Pétrole :
La semaine dernière, j’ai écrit un article de blogue où je trouvais catastrophique pour le secteur de l’énergie que le prix du baril de pétrole soit à 33 $. Aujourd’hui, il est à 25 $! Je ne sais même plus quoi dire, quoi en penser! En plus de la chicane entre l’Arabie saoudite et la Russie, nous avons une baisse marquée de la demande puisque tout le monde reste chez eux.
L’indice de l’énergie au Canada est en baisse de 150 à 40 points, une baisse de 73 %. Ce qui veut dire que la moyenne des titres d’énergie est en baisse de 73 %. Outch! Ça fait mal!
2. Secteurs un peu moins affectés : correction de moins de 20 %
Télécommunication :
Il est fort probable que vous allez conserver votre cellulaire en ce temps de crise. Si vous demeurez à la maison, vous voudrez conserver le câble et Netflix. Les titres comme Netflix et Bell sont en correction, mais pour l’instant, moins que 20 %.
Consommation de base :
En temps de récession, nous continuons à nous brosser les dents, mettre de l’antisudorifique et laver nos vêtements. Et franchement, je ne crois pas que nous changerons de marque non plus. Ces titres de produits essentiels comme Colgate-Palmolive (Colgate, Palmolive, Speed Stick, Irish Spring, etc.) et Procter & Gamble (Tide, Crest, Downy) sont en correction, mais c’est moins que 20 %.
Une autre entreprise où nous observons une correction modérée est Amazon. D’un côté, nous dépensons moins, mais d’un autre, si nous devons être confinés à la maison, notre premier réflexe pour commander certains produits sera Amazon.
3. Titres en hausse depuis un mois
En 2019, c’était mal vu de manger de la soupe en boîte, manger des aliments frais était notre mantra. Hé bien, en 2020, nous avons besoin de soupe et de légumes en boîte. Les épiceries ont même de la misère à fournir.
Même phénomène que pour Campbell’s, Kellogg’s a une vaste de gamme de produits emballés qui peuvent nous permettre de survivre à nos 14 jours d’isolement ou plus.
Clorox :
Désinfectant. Ai-je vraiment besoin d’en dire plus?
Lakeland :
Vous n’avez peut-être pas pensé à cette petite entreprise, mais Lakeland est spécialisée dans la fabrication d’habits et de masques antibactériens. Des produits extrêmement populaires en ce temps de crise pour monsieur et madame tout le monde, mais surtout pour les hôpitaux et les cliniques où le test du Covid-19 est offert.
Zoom :
Les employés de toutes les entreprises se font dire de retourner à la maison pour y faire du télétravail. Dans le mot «télétravail», il y a «télé», mais ça ne signifie pas regarder des émissions en rafale sur Netflix en effectuant un peu de travail. Ça veut plutôt dire de garder le contact avec ses collègues grâce à des solutions de téléconférence simple, d’échange de documents, d’un système téléphonique pour les clients, d’une messagerie d’affaires et d’une solution qui peut être installée en quelques minutes par une personne qui ne s’y connaît pas en informatique. Je viens de vous décrire Zoom, une plateforme qui offre cette liberté.
Conclusion
En terminant, j’aimerais attirer votre attention sur l’indice de Vancouver qui est en baisse de 42 %, ça va mal à shop. La Bourse de Vancouver est constituée en grande partie d’entreprises qui sont en phase de croissance et dont la viabilité n’y est pas encore. Dans l’état actuel des choses, ce n’est vraiment pas l’idéal.
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Bon trading tout le monde!