Nous connaissons tous Marché Goodfood (TSX : FOOD). Ou du moins, nous en avons entendu parler. Mais saviez-vous que cette entreprise en Bourse a été fondée par deux Montréalais, Jonathan Ferrari et Neil Cuggy, et que ses ventes au dernier trimestre étaient de 29 millions ? Marché Goodfood a vraiment la pêche ! Mais avant d’y investir en Bourse, voici 12 choses à savoir sur l’entreprise de boîtes repas prêts à cuisiner.
Marché Goodfood, plus qu’une boîte
Lorsque deux passionnées d’alimentation et de technologie s’allient, ça donne Marché Goodfood en Bourse: des repas prêts à cuisiner livrés chez vous. Parmi une large sélection de repas originaux, les abonnés sélectionnent en ligne leurs recettes favorites qui seront livrées chez eux.
Simplifier la préparation en cuisine est l’objectif de l’entreprise en Bourse qui compte plus de 500 employés. Le but avoué est de convertir le plus de Canadiens possible à la préparation de délicieux repas à la maison. Et nous pouvons constater que l’entreprise Marché Goodfood est en bonne voie puisqu’ils livrent un million de repas chaque mois partout au Canada.
1. Parallèle entre Netflix et Marché Goodfood
Avec Marché Goodfood, il y a réellement une possibilité de créer un moment « Netflix ».
Netflix est entrée dans un marché au moment où les grands studios de télévision et les réseaux de distribution étaient implantés depuis des dizaines d’années et où les affaires se faisaient comme elles s’étaient toujours faites. Netflix a proposé aux consommateurs une offre originale et unique avec une technologie différente. Cette nouvelle approche lui a permis de conquérir le marché en faisant vivre une expérience nouvelle à l’utilisateur.
Nous pouvons facilement faire le parallèle entre Netflix et les marchés de l’alimentation au Québec. Il y a peu de différence entre Loblaw, Metro, IGA, Super C ou Maxi. Tout est fait comme il y a 20 ans : le réseau de distribution, la publicité et les autres procédures n’ont pas vraiment changé depuis ce temps. Mais avec l’arrivée d’un nouveau joueur comme Marché Goodfood, qui a une offre originale et unique pour le consommateur, lui propose une technologie différente et lui fait vivre une nouvelle expérience, les cartes sont brassées. Peut-être pourrait-il éventuellement conquérir le marché ?
2. Notre analyse vidéo pour Marché Goodfood en Bourse
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3. Ça pousse bien !
Le nombre d’abonnés à Marché Goodfood qui reçoivent hebdomadairement des boîtes de repas prêts à cuisiner est passé à 126 000 soit une hausse de 37 000 par rapport à la même période en 2018.
Et que dire des ventes ? Comme mentionné précédemment, pour le dernier trimestre, elles sont passées à 29 millions comparés aux 11 millions pour la même période en 2018. Bref, la croissance est bonne dans le jardin du Marché Goodfood !
4. Le graphique
5. Des chiffres importants
| 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
| Revenu en million | 2,80 | 19,8 | 70,5 | E154 | E 233 |
| Profit en million | -1,24 | -9,87 | -9,43 | E-6,22 | E1,01 |
| Liquidité en million | 0,52 | 17,5 | 24,5 | E25,3 |
E pour estimé.
6. Oui, mais l’entreprise produit des pertes
Il est vrai que, pour le dernier trimestre, l’entreprise a eu des pertes de presque 5 millions. C’est certain que sur des ventes de 29 millions, ce chiffre peut sembler absurde. Mais rappelons-nous que Marché Goodfood est dans une course et doit conquérir le marché le plus rapidement possible pour devenir le joueur le plus important.
Un peu comme Facebook ou Google, les pertes sont tolérées les premières années si elles sont associées à la croissance dans le but de devenir le leader.
Et il est intéressant de noter que les profits bruts de Marché Goodfood sont positifs de 6,5 millions. Bref, nous pouvons en déduire que les ventes actuelles pourraient être facilement rentables. Mais une croissance de plus de 100 % par année pourrait occasionner des coûts plus élevés pour l’entreprise en Bourse concernant le personnel et le marketing.
Notons que, contrairement aux entreprises du secteur alimentaire traditionnel, il est fort possible que le modèle Internet de l’alimentation devienne un modèle winner takes all où le gagnant prend tout, un peu comme la plupart des entreprises sur le Web. Nous n’avons qu’à penser à Amazon, Google et Netflix qui dominent leur secteur respectif avec une part du marché de plus de 50 %.
7. Marché Goodfood : un petit pois dans le marché traditionnel
Pour le plaisir, comparons les ventes de 70 millions par année de Marché Goodfood aux ventes de 14 milliards par année de Metro. Nous pouvons facilement conclure que Marché Goodfood est environ 1/200 de la grosseur de Metro. Mais regardons le bon côté, l’espace pour la croissance dans l’alimentation au Canada ne manque pas et Marché Goodfood en Bourse est loin d’être une goutte d’eau dans cet océan !
8. Foodtechs
Pourquoi comparer les entreprises de boîtes de repas prêts à cuisiner comme Marché Goodfood à des entreprises de technologie ?
- Les marchés d’alimentation représentent des ventes de plusieurs milliards de dollars. Il s’agit du deuxième poste de dépenses le plus important pour plusieurs familles. Ce marché est donc énorme tout comme le secteur de la technologie.
- Puisque ces entreprises de distribution alimentaire sont encore des joueurs mineurs, la possibilité de croissance est exponentielle comme pour plusieurs entreprises de technologie.
- Les entreprises de boîtes de repas prêts à cuisiner, comme Marché Goodfood et d’autres joueurs, sont sur Internet.
- Les entreprises de boîtes de repas prêts à cuisiner changent hebdomadairement leur proposition de recettes. Cette offre est basée sur l’impression des clients sur les recettes précédentes. Certains parlent ouvertement d’intelligence artificielle.
9. Testé par Protégez-Vous
Protégez-Vous a testé les boîtes de repas prêts à cuisiner de cinq entreprises qui ont le même concept que Marché Goodfood. Pour en apprendre davantage sur ce test, voici la vidéo.
10. Acquisition de MissFresh par Metro
L’offre est de plus en plus abondante et la concurrence se fait sentir. Ne voulant pas se laisser distancer par Marché Goodfood, Metro a acquis MissFresh, une autre entreprise de repas prêts à cuisiner.
11. Facile à faire grossir
Ce modèle d’entreprise en est un de scale label, c’est un modèle qui est facile à faire grossir. Disons-le-nous, c’est beaucoup plus facile de faire grandir et prospérer une entreprise sur le Web que d’aller ouvrir une épicerie dans toutes les villes du Canada. Et ça porte fruit !
12. Abonnement mensuel
Contrairement aux épiciers traditionnels, les entreprises de boîtes de repas prêts à cuisiner proposent un modèle par abonnement mensuel. Je crois que financièrement, c’est une excellente idée.
Ceci leur permet de réduire leurs pertes sur les produits invendus et c’est particulièrement vrai pour les produits frais. Marché Goodfood ne commandent aux fournisseurs que la quantité exacte pour le nombre d’abonnements. Tout simplement génial !
13. Des recettes, donc un contrôle des coûts
L’autre aspect non négligeable est le contrôle des coûts automatiques grâce aux recettes. Et puisque les recettes sont variables chaque semaine, Marché Goodfood peut ne pas proposer une recette avec un certain produit si celui-ci a un prix trop élevé auprès des fournisseurs. C’est une excellente façon de contrôler les coûts.
En conclusion
Ce n’est définitivement pas d’une transaction à long terme. Nous avons affaire ici à une entreprise qui risque peut-être d’avoir une croissance exceptionnelle ou de faire patate.
Mais il s’agit d’un candidat sérieux pour de l’investissement à moyen terme. L’ensemble de cet article valide les critères de croissance exponentielle possible, mais je vous invite à baser vos ordres d’achat et de vente sur l’analyse technique. Ce modèle est d’ailleurs expliqué mot à mot dans la formation à moyen terme et sachez que 10 % des formations sont offerts en échantillon, et ce, sans inscription.
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Bon trading à tous!
