C’est la fin de la saga du plus grand groupe de jeux de poker en ligne inscrit à la Bourse canadienne. Et ce fut toute une aventure! De saga à fusion, il y a maintenant création de l’un des plus grands groupes de jeux et paris en ligne au monde. Faites vos jeux, rien ne va plus! Bienvenue dans le monde des jeux d’argent!
Le Groupe Stars : feuilleton de fusions et acquisitions
Le Groupe Stars (TSE : TSGI), anciennement connu sous le nom d’Amaya Gaming, est une compagnie montréalaise de paris en ligne. Même sans être un joueur de poker en ligne, vous connaissez sûrement PokerStars. Hé bien, en 2014, le Groupe Stars en a fait l’acquisition pour la coquette somme de 4,9 milliards ce qui lui permettra de contrôler les sites de PokerStars, Full Tilt et BetStars.
Mais comme dans tout bon feuilleton, les personnages quittent la pièce en claquant la porte. Ça brasse en 2017, puisqu’Amaya change de nom pour le Groupe Stars et déménage en Ontario.
Mais la saga ne s’arrête pas ici! Selon cet article, le fondateur et ex-PDG d’Amaya, David Baazov, poursuit l’Autorité des marchés financiers (AMF) à la suite de l’abandon de l’enquête pour des délits d’initiés liés à l’affaire Amaya.
Malgré tout ce brassage de cartes, les ventes du Groupe Stars sont en hausse passant de 500 millions à 2,4 milliards. Bref, nous pouvons dire qu’ils ont bien joué leur carte.
Qui est Flutter?
Son nom ressemble à un personnage de bande dessinée, mais Flutter Entertainment (LON : FLTR) est en fait une entreprise inscrite à la Bourse de Londres née de la fusion de Paddy Power et Betfair en 2016.
Bookmaker de paris sportifs, cette compagnie londonienne et ses quelques 600 salles de jeux font d’elle l’une des plus importantes en Angleterre, en Irlande et en Australie.
Mais ce qui intéresse vraiment Flutter Entertainement en Bourse, c’est PokerStars et ses jeux en ligne. Sans oublier les paris sportifs de FOX bet.
La saga se poursuit
Rien n’arrête le monde des paris et du jeu, et Flutter Entertainment ne fait pas exception. Cette semaine, l’entreprise en Bourse a fait «all in» en procédant à l’acquisition du Groupe Stars pour environ 9 milliards. Dans cette acquisition par Flutter, nous parlons d’un accord entre égaux de 5 milliards au total et plus de 13 millions de clients. C’est tout un tour de cartes!
D’ailleurs, cette semaine, le Groupe Stars a fermé en hausse de 30 % à la Bourse soit 26,50 $.
Notre analyse vidéo
Si l’analyse vidéo du Groupe Stars en Bourse vous a aidé à avoir une meilleure poker face, nous en sommes bien heureux. Mais n’oubliez pas de profiter aussi de nos formations offertes à titre d’échantillons, et ce, gratuitement et sans inscription. Consultez cet article pour savoir comment investir en Bourse.
Marché américain en retard
L’Europe est en avance sur les États-Unis en matière de paris sportifs. Mais la Cour suprême américaine a décidé de se rapprocher du modèle européen en abolissant en mai 2018 une loi interdisant de parier sur les matchs de football, basketball, baseball et plusieurs autres sports professionnels et universitaires dans 46 des 50 États américains. Les paris sportifs sont donc maintenant légaux.
Mais se rapprocher du modèle européen de paris sportifs veut aussi dire changer la façon de faire des paris. En Europe, 70 % des paris sportifs se font «en jeu», c’est-à-dire pendant la partie, en temps réel.
Les paris sportifs légaux transformeront les sports professionnels aux États-Unis et, éventuellement, vous pourrez voir où sont rendus vos paris en temps réel, et ce, sur le même écran sur lequel vous regardez la partie. Il y aura une évolution extrêmement intéressante de ce côté.
Bref, nous pourrons parier sur un avantage numérique dans une partie «2 pour 1 si Pittsburgh inscrit un but dans les 2 prochaines minutes» ou «20 pour 1 si Sidney Crosby inscrit le but».
C’est intéressant de voir les axes de croissance proposés et la combinaison de FanDuel et FOX bet. C’est tout simplement brillant! Ou si vous préférez, c’est l’art de parier sur la bonne équipe.
Un « deal » compliqué
Que serait une saga sans quelques complications! Pour que cet accord ait lieu, il faudra l’approbation de l’Angleterre, de l’Irlande, de l’Australie, des États-Unis et du Canada, sans oublier les actionnaires des deux entreprises. En principe, ce «deal» devrait avoir lieu au 3e trimestre de 2020. N’oublions pas que ce marché qui s’ouvre aux États-Unis est estimé à des dizaines de milliards de dollars.
Mais il a déjà été annoncé que l’entreprise ne serait plus inscrite sur la Bourse canadienne.
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Bon trading à tous!
