Au printemps, nous avons l’impression de revivre grâce au soleil qui est de retour. Nous pouvons enfin sortir le BBQ, planter les fleurs, partir la piscine et… recevoir notre augmentation de dividende de BMO Groupe financier (TSX : BMO). Que pourrions-nous demander de mieux? La vie est belle!
Les résultats trimestriels
Le printemps est bon pour BMO Groupe financier avec des bénéfices de 1 497 millions et un bénéfice par action de 2.26$ en hausse de 22 % par rapport au même trimestre de l’an dernier.
Malgré une hausse en octobre dernier, le dividende de 1,03 $ est en hausse de 3 %, ce qui donne 7 % de hausse en 12 mois et un dividende actuel de 4 %. C’est franchement excellent!
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BMO Groupe financier ou Banque de Montréal
Saviez-vous que BMO Groupe financier en Bourse roule depuis 200 ans? Oui, monsieur! Ils ont plus de 12 millions de clients et un actif totalisant 830 milliards de dollars au 30 avril 2019. BMO Groupe financier est quand même la huitième banque en importance pour son actif en Amérique du Nord.
Alors, BMO Groupe financier ou Banque de Montréal? Les deux! En fait, BMO Groupe financier comporte plusieurs filiales dont BMO Banque de Montréal qui offre des services bancaires aux particuliers et aux entreprises canadiennes, BMO Nesbitt Burns, l’une des plus importantes sociétés de gestion de patrimoine au Canada, BMO Marchés des capitaux, la division nord-américaine de services de banque d’affaires et services aux sociétés et BMO Harris Bank, une importante banque du Midwest qui offre des services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis. Eh oui! Les banques canadiennes migrent aussi tout comme les snowbirds!
BMO Groupe financier en chiffres
| 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
| Revenu en millions | 16 830 | 18 223 | 19 389 | 21 087 | 22 260 | 23 037 | E23 059 | E24 050 |
| Profit par action | 6,58 | 6,45 | 6,97 | 7,51 | 8,22 | 9,40 | E9,61 | E10,2 |
| Dividende par action | 2,92 | 3,04 | 3,20 | 3,36 | 3,52 | 3,72 | E4,05 | E4,28 |
E pour estimation
Prix de l’action à la baisse?
Lorsque la nouvelle est sortie, le titre a chuté d’environ 2 $. L’explication est que les analystes s’attendaient à plus et c’est ce qui a fait manchette dans les journaux. Mais notez nous avons des revenus ainsi que des profits à la hausse pour le trimestre.
Et franchement, à 4 % de rendement du dividende, nous ne pouvons pas parler d’un titre surévalué.
Bon…
Pour l’instant, nous sommes dans une correction de marché et n’importe quelle nouvelle qui n’est pas extraordinaire provoquera une baisse du prix des actions.
Le graphique de BMO Groupe financier en Bourse
Une croissance qui se fait à l’extérieur du Canada
Le Financial Post a publié une excellente analyse sur la croissance des banques canadiennes qui se fait à l’extérieur du Canada. En résumé, voici ce que je retiens :
- Pour la Banque Toronto-Dominion (TD), la hausse du profit dans le détail au Canada est de 0,9 %, mais attendez, la même division américaine a quant à elle une hausse de 29 %.
- Pour la CIBC, la division canadienne de services bancaires aux particuliers et aux petites entreprises a eu une baisse de 2,4 % de leurs profits, mais la division des services bancaires commerciaux aux États-Unis est en hausse de 18 %.
- Pour la Banque Royale, nous avons aussi de meilleures performances du côté américain. Par exemple, avec une hausse de 8,9 % dans la gestion du patrimoine avec entre autres la City National Bank de Los Angeles dont nous avons déjà parlé.
Bref, il est évident que la croissance des banques canadiennes se fait présentement aux États-Unis. D’ailleurs, nous avons un bel exemple avec BMO Groupe financier. Leurs profits proviennent à 35 % de leurs opérations américaines, entre autres avec la BMO Harris Bank.
Je vous donne un autre exemple, celui-ci est frappant. TD Waterhouse du Groupe financier Banque TD est maintenant le 4e courtier en Bourse aux États-Unis. Nous pouvons maintenant considérer les banques canadiennes comme les nouvelles rock stars puisqu’elles font un malheur aux États-Unis. Comme quoi Life is good au sud de la frontière!
Un couteau à double tranchant
Comme dans chaque situation, il y a toujours des avantages et des inconvénients, le domaine bancaire n’y échappe pas.
Bien entendu, le côté négatif de la croissance des banques canadiennes à l’extérieur du pays est que de plus en plus de banques seront dépendantes de l’économie américaine pour leur performance. Ce n’est pas quelque chose de souhaitable.
Mais le côté positif de cette croissance hors frontière est que, contrairement au marché canadien déjà fortement consolidé et offrant peu d’espace pour la croissance par acquisition, le marché américain est fortement fragmenté par plusieurs joueurs de différente taille et de différente spécialité. Vous pouvez le voir facilement dans ce graphique du site Web How Much.
Et remarquez où BMO Groupe financier se situe dans cette liste des plus grosses banques aux États-Unis. Oui, oui, elle arrive en 23e position parmi les banques américaines.
Comme je l’ai dit, la vie en Bourse est belle pour BMO Groupe financier. C’est le printemps, leur croissance va bon train tout comme les fleurs et le gazon.
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Bon trading à tous!
