Aaahhh l’industrie du cannabis ! Ce n’est pas la première fois que je vous parle des producteurs de cannabis et de leur différent titre à la Bourse. J’en ai parlé en 2017, et encore en 2018 dans cet article, Les meilleurs titres de cannabis au Canada en 2018. Mais aujourd’hui, il y a une entreprise en particulier que j’ai envie d’explorer avec vous. Vous l’aurez sans doute deviné, il s’agit de Hexo.
Hexo (TSX : HEXO), cette entreprise bien de chez nous, a sauté à pieds joints dans cette nouvelle industrie. Ce producteur de cannabis de Gatineau a des projets plein la tête avec comme objectif avoué d’être l’un des principaux producteurs et transformateurs de cannabis au Canada.
Mais pourquoi nous y intéressons-nous aujourd’hui ?
Hexo en Bourse
1. Vous devriez vous décider : Hexo ou Hydropothecary ?
Aujourd’hui, nous parlons de Hexo en Bourse, mais il y a environ 6 mois, nous parlions de Hydropothecary, le producteur de cannabis ayant changé de nom en mai dernier pour Hexo afin que les consommateurs puissent facilement retenir ce dernier. Hydropothecary demeurera une des marques de l’entreprise, celle du cannabis médicinal alors que Hexo est la marque pour le cannabis à usage récréatif. Avouons que malgré l’excellent jeu de mots avec Hydropothecary, nous sommes heureux de ce changement de nom qui sera plus facile à prononcer que nous soyons un consommateur ou un trader.
2. Hexo a une situation financière enviable
Nous pourrions croire qu’une entreprise de cette ampleur a une situation financière sensible, mais c’est tout le contraire. Hexo en Bourse n’a aucune dette et M. St-Louis est particulièrement fier de le mentionner.
3. Investissement judicieux
Le dernier investissement en liste était dans l’entreprise Fire and Flower, principal détaillant indépendant de cannabis dans l’Ouest canadien. Hexo y a investi 10 M$ en juillet 2018. Grâce à cet investissement, Hexo se place en bonne position pour conquérir le marché dans le commerce de détail de cannabis dans l’Ouest canadien.
Et c’est une bonne idée. Comme un sage l’a dit, lorsque nous sommes propriétaires, c’est plus facile de faire de la place pour nos produits sur les tablettes. Parlez-en aux pains Weston qui possèdent une grande partie des supermarchés Loblaws.
4. La seule au Québec… en 2017
Cette société de Gatineau cotée en Bourse était la seule au Québec autorisé par Santé Canada à cultiver du cannabis à des fins thérapeutiques en mars 2017. Et en avril 2018, Hexo devenait le plus important fournisseur de cannabis de la SQDC.
5. Les résultats : passé, présent et futur
S.V.P., prenez deux minutes pour admirer le tableau, c’est compliqué à produire !
2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
Revenu en millions | 0 | 0,002 | 1,87 | 4,1 | 4,93 | E 106,6 | E 244,3 |
Profits en millions | 0 | -2,71 | -3,35 | -12,4 | -23,3 | E 9,09 | E 65,9 |
Profits par action | 0 | -0,097 | -0,1 | -0,28 | -0,2 | E 0,037 | E 0,31 |
Argent en millions | 0 | 0,42 | 1,93 | 41,3 | 244,8 |
E pour estimation
6. Croissance des ventes
C’est évident, mais remarquez la croissance des ventes du tableau précédent. Hexo prévoit augmenter ses ventes 50 fois en 2 ans. Ce type de projection est typique pour les titres de l’industrie du cannabis. Et c’est ce qui explique leur hausse vertigineuse en Bourse dans les 24 derniers mois.
Notez que ces prédictions d’analyste boursier sont aussi solides que les prévisions des météorologues. Mais considérons ces chiffres comme une base de départ avec laquelle travailler.
7. Oui, mais les bénéfices
Ce sont des prévisions optimistes pour les bénéfices. Nous parlons de 27 % de marge de profit net. Autrement dit, pour chaque dollar de ventes, Hexo prévoit faire 0,27 $ de profits. Donc, après avoir payé les serres, la production, les employés, le transport, le salaire du président et le marketing, à la fin, il leur reste 0,27 $ sur chaque dollar de vente. Wow ! C’est mieux que Dollorama qui est littéralement une machine à imprimer de l’argent.
Avec des chiffres comme ceux-ci, le secteur est mieux d’avoir de sérieuse barrière à l’entrée, car toutes les entreprises de production maraîchère vont vouloir se lancer dans le cannabis.
8. Et les bénéfices par action, eux ?
Bon point ici. Pour augmenter leurs liquidités et trouver les 244,8 millions au compte de banque, Hexo a vendu beaucoup, beaucoup d’actions. Au dernier décompte, nous parlions de 193 millions. Donc, les 65,9 millions de profits deviennent environ 0,34 $ (65,9/193) de profit par action. (0,31 $ dans le tableau)
À mon avis, cela n’a aucune importance pour l’instant, mais si nous lui accordons un cours-bénéfice entre 20 et 30 fois, nous obtenons un prix entre 6,80 $ et 10,20 $. Mais franchement, ces chiffres ont autant de chance d’être valides dans 2 ans que les prévisions à long terme des météorologues et je ne baserai certainement pas une décision d’investissement sur ceux-ci.
Mais ces chiffres nous permettent toutefois de constater que le prix actuel n’est pas complètement dans le champ. Bref le prix ne devrait pas multiplier par 10 ou au contraire diviser par 10.
Vous n’êtes peut-être pas d’accord avec moi, mais rassurez-vous, j’ai souvent eu tort. Que Dieu bénisse les petites pertes qui permettent l’exposition à des gains gigantesques.
9. Voici un graphique historique de l’évolution du prix de l’action
10. Une ascension spectaculaire
En juillet 2017, le prix était à 1 $ et a grimpé à 9 $ lors de la légalisation du cannabis. Ce fut 18 magnifiques mois. Mais comme c’est le cas de presque toutes les bulles spéculatives, les moyennes mobiles ont donné d’excellents signaux d’entrée et de sortie lors des hausses importantes.
ATTENTION, je résume ici 20 heures de cours de trading en 4 phrases : lors d’une bulle spéculative, nous faisons de l’investissement à moyen terme. Ceci sous-entend que nous nous positionnons au début d’un nouvel élan haussier. Puisque nous ne savons pas si le mouvement se poursuivra, nous plaçons des points de sortie sous les derniers supports à environ 5 % pour limiter la perte.
Si le mouvement se poursuit à la hausse, disons 30 %, nous plaçons un système de suivi automatique, comme pour les moyennes mobiles, qui nous permettra de rester dans la position et de ne pas vendre trop vite « fear factor » (facteur de peur), et surtout de vendre lorsque le mouvement est terminé « greed factor » (facteur de la cupidité).
Entendons-nous, j’ai grandement simplifié. C’est quand même plus compliqué que cela d’où les 20 heures de cours, mais l’explication vous donne une idée du principe. Allez écouter ce vidéo, vous comprendrez mieux.
Je ne voudrais pas tourner le fer dans la plaie pour ceux qui n’auraient pas vendu à 9 $, mais regardez le signal de moyenne mobile. J’avais d’ailleurs pris la peine de l’expliquer en détail, et ce, bien avant dans mon article Les meilleurs titres de cannabis au Canada en 2018.
11. Voici un graphique actuel
Pour vous rafraîchir la mémoire
12. Quelques faits importants dans la courte histoire du cannabis au Canada
Bien que la légalisation du cannabis pour la consommation récréative par des adultes se soit faite le 17 octobre 2018, il y a certaines dates importantes dans l’industrie du cannabis qui ont précédé cette journée historique pour le Canada. Nous ne remonterons pas jusqu’aux premières cultures de cette plante dans l’histoire du cannabis, mais uniquement à partir du mois de juin 2013 avec l’adoption du Règlement sur la marijuana à des fins médicales (RMFM) et s’en suit le Règlement sur l’accès au cannabis à des fins médicales (RACFM) en août 2016.
13. Constitution de la Société Hydropothicaire
Pendant ce temps, Sébastien St-Louis, cofondateur et président-directeur, et Adam Miron, cofondateur et directeur de la promotion de l’image de marque, ne se tournaient pas les pouces puisqu’ils ont constitué la Société Hydropothicaire en août 2013 soit deux mois seulement après l’adoption du RMFM. S’en suivent les premières récoltes en novembre 2014, les premières ventes aux clients médicaux (gamme de produits Moment du Jour) en mai 2015 et la construction achevée d’une serre de 35 000 pi2 à Masson-Angers dans l’Outaouais en décembre 2016. Sans oublier le lancement des gammes H2 et Decarb dont nous parlerons un peu plus loin.
N’oublions pas qu’en juin 2017, il y a eu l’adoption de deux projets de loi importants : le projet de loi 157 au Québec et le projet de loi C-45. Cette étape étant la dernière avant la légalisation du cannabis au Canada.
14. Première inscription à la Bourse et lancement d’un produit unique
Encore une fois, Hydropothecary n’a pas chômé en 2017 puisqu’en mars, la Société de Gatineau s’est inscrite à la Bourse de croissance TSX-V.
Le lancement du premier et unique vaporisateur sublingual d’huile de cannabis, Elixir, s’est fait en juillet 2017 et le producteur de cannabis était le premier à obtenir la certification casher en septembre 2017.
15. Quelques nouvelles
Hydropothicaire fait l’annonce de plusieurs nouvelles les concernant en 2018. Nommons entre autres le partenariat avec Segra en mars pour des cultures de tissus végétaux.
16. SQDC et HEXO
Mais c’est en avril qu’une annonce vient mettre ce producteur de cannabis de Gatineau sur la mappe avec la signature d’une entente d’approvisionnement de 5 ans avec la société québécoise du cannabis (SQDC). Mentionnons que c’est à partir du mois de mai 2018 que l’entreprise en Bourse change de nom pour Hexo Corp, Hexo pour les intimes, une nouvelle marque pour le marché récréatif des adultes.
17. Faire son entrée à la Bourse de Toronto, ce n’est pas rien !
En parlant de Bourse, Hexo a fait son entrée à la TSX, la Bourse de Toronto, le plus grand marché boursier du Canada, le deuxième en importance en Amérique du Nord après les États-Unis et le neuvième au monde en capitalisation boursière. Et ce, alors que la vente de cannabis à des fins récréatives n’avait pas encore commencé.
18. Une serre de 250 000 pi2 veut dire plus de marijuana
L’été 2018 n’a pas dû être de tout repos pour Hexo puisqu’en juin, la nouvelle serre de 250 000 pi2 a enfin reçu les premières plantes, et en juillet, la construction d’une unité de production automatisée avancée de 10 000 pi2 a été terminée. Grâce à ces ajouts, l’entreprise en Bourse pourra produire 25 000 kilos de marijuana annuellement, et ce, depuis l’été dernier.
Sans parler du lancement en juillet 2018 d’un autre produit innovateur de Hexo, Fleur de Lune, une huile intime.
19. Molson Coors Canada et Hexo : un partenariat fluide
Plusieurs murmures concernant un possible partenariat avec une compagnie de bière bien connue se sont fait entendre cette année. Les murmures ont cessé le 1er août 2018 pour faire place à une entente officielle et confirmée : il y aura bel et bien une coentreprise avec Molson Coors Canada et Hexo. Ce partenariat a pour but de créer et produire des boissons non alcoolisées infusées de cannabis pour le marché adulte au Canada. Cette annonce a fait couler beaucoup d’encre depuis le 1er août dernier.
20. L’année 2019 sous le signe du cannabis
L’année 2018 a été une grosse année pour Hexo avec le projet d’agrandissement de la serre, le cannabis qui a été légalisé et qui est vendu à la SQDC depuis le 17 octobre dernier. Cette année charnière dans la nouvelle industrie qu’est le cannabis a été chargée.
Mais que nous réserve l’année 2019 ? Nous pouvons dire avec assurance que cette nouvelle année débutera sous le signe du cannabis. Grâce au lancement de la première boisson non alcoolisée à base de cannabis au Canada et à un partenariat avec Molson Coors Canada. Partenariat à 57,5 % pour la compagnie de bière bien connue et 42,5 % pour Hexo, les deux partenaires seront certainement reconnus pour leur audace.
C’est le 17 octobre 2019, soit exactement un an après la légalisation du cannabis, que les produits comestibles à base de marijuana feront leur entrée sur le marché canadien. Molson Coors et Hexo en Bourse auront définitivement une longueur d’avance sur les autres joueurs. Hexo est d’ailleurs un chef de file du marché au Québec.
Molson Coors Canada étant un chef de file reconnu dans la distribution de produits et l’image de marque, Hexo a déniché un partenaire compétent pour l’atteinte de ses objectifs. Ensemble, ils sauront développer une gamme de boissons non alcoolisées infusées au cannabis pour les consommateurs adultes.
21. L’international avec ça !
Et pour le peu de temps libre qui restera à Hexo en 2019, l’entreprise vise une expansion sur le marché de l’Amérique latine et de l’Europe. Rien de moins. Parions que nous aurons beaucoup à lire prochainement sur ces développements.
22. Miser sur l’innovation, un investissement à long terme
L’innovation est le mot d’ordre pour Hexo en Bourse. Avec leurs nombreux nouveaux produits dérivés du cannabis, leurs concurrents n’ont qu’à bien se tenir, car l’entreprise a le vent dans les voiles avec ses options sans fumée dont ses quinze fleurs séchées, son vaporisateur Elixir, son huile intime Fleur de Lune et ses six produits de poudres comestibles de la gamme Decarb.
Et pour demain, l’innovation et l’audace dont fait preuve l’équipe de Hexo les mèneront vers les capsules, le vapotage, les produits topiques, les aliments et les boissons, tous à base de cannabis. Ce besoin d’innover encore et toujours fait partie de leur plan à long terme afin de prospérer sur le marché du cannabis récréatif.
23. Elixir et Decarb : les chouchous des consommateurs
Les deux produits phares de Hexo sont Elixir et Decarb. Le premier est une huile de cannabis à la menthe poivrée en vaporisateur sublingual. Ce produit est l’une des options sans fumée que propose Hexo et le premier du genre au Canada. Ce produit a d’ailleurs été finaliste dans deux catégories au gala Lift Cannabis Awards : « meilleure huile à THC élevé » et « meilleur nouveau produit de cannabis ». Suis-je le seul à ne pas connaître ce gala ?
Quant au second produit, Decarb, c’est une capsule contenant de la poudre de marijuana médicale activée conçue pour la consommation par voie orale. Il est le grand gagnant du gala Lift Cannabis Awards dans la catégorie « meilleur nouveau produit de cannabis ».
24. Hexo sur le marché américain en 2020
Hexo devrait faire son entrée sur le marché américain en 2020. Bien entendu, ce sera sous réserve des approbations prévues et des changements réglementaires. Nous nous en doutons, le potentiel est immense sur le marché américain, mais aussi sur le marché étranger qui est la priorité pour l’instant avec l’Amérique Latine et l’Europe.
25. Pas juste une compagnie de pot
Puisque leur objectif est d’être l’un des principaux producteurs et transformateurs de cannabis au Canada, Hexo s’est doté d’une charte de responsabilité sociale.
L’entreprise est passée de 50 à 245 employés dans les dernières années, et elle souhaite franchir le cap de 400 employés dans les prochaines années. De plus, Hexo appuie le Cégep de l’Outaouais dans l’élaboration et la création d’un premier certificat en transformation du cannabis et collabore avec la Société gastro-intestinale dans le traitement de la maladie de Crohn et de la colite en lui transférant ses connaissances.
Grâce à l’énergie solaire, Hexo peut se vanter d’être plus vert et ainsi réussir à baisser sa consommation d’électricité qui, nous nous en doutons, doit être supérieure à la nôtre. Sans oublier que Hexo n’utilise aucun pesticide. Seules les coccinelles sont présentes afin de combattre les petits insectes qui pourraient nuire aux plants.
26. Cultiver une main-d’œuvre qualifiée
Il n’est pas toujours facile de trouver de la main-d’œuvre qualifiée encore plus lorsque l’entreprise ère dans une nouvelle industrie en pleine expansion. Hexo doit (encore !) engager des employés qualifiés afin de demeurer compétitif et ainsi atteindre l’objectif d’être l’un des principaux producteurs et transformateurs de cannabis au Canada.
Mais grâce à leur implication avec le Cégep de l’Outaouais dans la création d’un certificat en transformation de cannabis, tout cela pourrait changer puisque Hexo est en train d’élaborer un plan pour former ses futurs nouveaux employés. Notons cependant que l’approbation du gouvernement pour une attestation en production de cannabis se fait attendre. Nous pouvons tout de même affirmer que l’Outaouais pourrait bientôt être un bassin de main-d’œuvre qualifiée et spécialisée dans la culture de cannabis.
27. Ce qui pourrait être négatif concernant Hexo
Mes points négatifs ne sont pas vraiment par rapport à Hexo, mais plutôt par rapport au secteur. Je ne reviendrai pas sur les points déjà discutés dans les autres articles, mais seulement sur quelques nouveaux.
Le premier qui m’inquiète le plus est le peu de branding qui est fait sur les produits. Prenez cinq minutes pour aller voir le site de la SQDC, les produits sont tous dans des boîtes similaires avec des étiquettes ternes et de mini logos. Ce n’est pas de cette façon qu’ils créeront une fidélité aussi forte qu’avec les cigarettes ou les chips.
J’ai beaucoup plus l’impression que le modèle est de type « vin » où le consommateur prend ce qu’il y a sur la tablette. Dans ce cas, où est la barrière à l’entrée ? Ottawa donne des permis à tous ceux qui en veulent, la SQDC aura avantage à créer de la concurrence. Cultiver du cannabis ce n’est pas si différent que de cultiver des tomates : la distribution est facile et tous les entrepreneurs de la province y penseront sérieusement surtout avec des profits nets de 27 % sur les ventes.
Le deuxième point est que le gouvernement fédéral avait prévu d’autoriser la publicité bien encadrée, mais les provinces ont presque tout coupé. Alors encore une fois, comment vont-ils établir une marque forte qui résistera à l’assaut des Saputo, Impérial Tobacco et Savoura de ce monde ? Car, je le redis, avec 27 % de profits sur les ventes, ce secteur deviendra rapidement la cible pour l’expansion.
Donc, où est la barrière à l’entrée ?
28. Comment négocier Hexo ?
En fait, les choses n’ont pas beaucoup changé depuis le début de l’année. Nous sommes dans un secteur qui sera sujet à des annonces extraordinaires, des contrats, de nouveaux produits, une percée internationale qui poussera le prix de l’action à la hausse.
Et à l’inverse, nous sommes dans un secteur où les prévisions de ventes ne sont pas très solides, où les leaders ne sont pas clairement définis et où le schéma d’affaires doit être prouvé ou un nouveau géant, qui n’existe pas encore, pourra apparaître ce qui poussera le prix de l’action à la baisse.
Bref, nous ne sommes plus dans un schéma d’achat et de conservation (buy and hold) comme en 2017. Nous avons plutôt rejoint un schéma de transaction spéculative sur un titre qui produira des cycles anormalement élevés, le mot d’ordre est donc d’appliquer scrupuleusement la méthode à moyen terme.
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Bon trading tout le monde !